L’homme d’affaires et ancien président de l’Union Patriotique Libre, Slim Riahi est candidat aux élections législatives en tant que tête de la liste de coalition « Al Watan Al-jadid » (Nouvelle patrie) dans la circonscription de France 1, rapporte la radio Mosaïque FM.
Et pourtant, Slim Riahi, reste, à l’heure actuelle, toujours recherché par la justice. La cour d’appel de Tunis avait émis, le 17 avril dernier, un mandat de dépôt à son encontre et son dossier transféré à la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière et ce pour des soupçons de blanchiment d’argent.
Fondateur et principal leader de l’UPL, Slim Riahi est en fuite à l’étranger depuis décembre 2018 suite à l’affaire de complot contre la sécurité intérieure, Slim Riahi ayant accusé Youssef Chahed d’en être l’instigateur.
Il faut rappeler que Slim Riahi est à l’étranger alors qu’il est confronté à une plainte déposée par la direction de la Sécurité présidentielle auprès de la justice militaire pour fausse accusation et simulation de crime suite à l’affaire de complot contre la sécurité intérieure.
Le 10 décembre dernier, le parquet militaire avait pris la décision de classer la plainte déposée par Slim Riahi contre le chef du gouvernement et d’autres personnalités qu’il accusait de coup d’Etat.
Slim Riahi, alors Secrétaire général du Mouvement Nidaa tounes, devait comparaître devant le juge d’instruction militaire en tant que plaignant et témoin dans cette affaire qu’il a intentée contre le Chef du gouvernement, le Directeur général de la garde présidentielle et d’autres personnalités pour complot contre la sécurité intérieure de l’Etat.
Or Slim Riahi n’a jamais répondu aux convocations de la justice militaire. La décision prise par le parquet militaire de classer l’affaire résulte de l’absence de Slim Riahi et ce, malgré deux convocations qui lui ont été adressées par le juge d’instruction, une première le 30 novembre 2018 et une seconde le 6 décembre 2018, afin de l’auditionner en tant que témoin.
Le 26 novembre, le procureur de la République près le tribunal militaire permanent de première instance de Tunis, avait ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire après la plainte déposée par Slim Riahi.