Dans un billet sur son blog, Slim Amamou dĂ©crit comment le gouvernement actuel l’a « endoctriné ». Il a prĂ©sentĂ© sa dĂ©mission au prĂ©sident Mbazaa qui l’a refusĂ©e. Le texte ne mentionne cependant pas la date de l’évènement mais prend une tournure Ă©motive.
Pour le SecrĂ©taire d’État Ă la Jeunesse et au Sport, ce gouvernement doit ĂŞtre lĂ pour servir le pays. Il met l’accent sur le ministère de l’IntĂ©rieur qui « a besoin de rĂ©formes profondes dans les pratiques de ses employĂ©s ». Amamou assure que son collègue de l’IntĂ©rieur « est de bonne volonté ».
Il regrette d’avoir Ă©tĂ© privĂ© de sa libertĂ© d’expression depuis son entrĂ©e au gouvernement. Il dit (sic) : «Du cĂ´tĂ© du gouvernement j’avais carte blanche, mais du cĂ´tĂ© du peuple je ne l’avais plus. Je devais le respect Ă mes concitoyens, mĂŞme les plus cons ».
Le billet ne dit pas pourquoi Amamou démissionne mais dit pourquoi il reste : pour les « relations humaines ». Il a « confiance en ce gouvernement pour organiser des élections libres».
Ce billet vient Ă peine quelques heures après le dĂ©pĂ´t, au ministère de l’IntĂ©rieur, d’une demande de visa pour le Parti Pirate Tunisien. Le porte-parole du parti a dĂ©clarĂ© ne pas avoir de relation avec Slim Amamou, ni avec sa lettre de dĂ©mission. Amamou est prĂ©sentĂ© par le parti pirate, mais l’international, comme leur membre en Tunisie.