Il y a six ans, jour pour jour, la Tunisie était honorée par le prix Nobel de la paix, décerné au Quartet pour sa mise en place d’un Dialogue national qui avait permis à la transition démocratique de se poursuivre.
Ce quartet était formé de l’UGTT, de l’UTICA, de la Ligue tunisienne des droits de l’homme et de l’Ordre des avocats.
Il était non seulement une émanation de la société civile tunisienne mais aussi la preuve que sans le recours à ces forces vives, la classe politique aurait failli à conduire une transition cohérente.
Aujourd’hui, six ans après, ce sont les mêmes impasses qui obscurcissent les horizons de la Tunisie qui semble mûre pour un nouveau dialogue national.
S’il est peu probable que le Quartet des années antérieures soit de nouveau à la manœuvre, il est indéniable que la Centrale syndicale jouera un rôle dans le dénouement de la crise actuelle.
Un retour prochain pour le dialogue national se précise en effet afin de remettre les institutions sur les rails, la transition démocratique dans le bon sens et la Tunisie de nouveau sur les chemins de la croissance.