Lors des dernières vingt-quatre heures, il a été procédé à une série d’arrestation de migrants subsahariens en situation irrégulière, alors que d’autres ont été déférés devant la justice tout comme un certain nombre de citoyens tunisiens, selon les déclarations du procureur de la République près la Cour de première instance de Sfax 1 et porte-parole de ladite Cour, M. Faouzi Masmoudi, à l’agence TAP.
Au total, 11 personnes ont été placées en garde-à-vue et 12 autres pour résidence illégale, a ajouté M. Masmoudi, alors que ce mercredi, 4 Tunisiens ont été arrêtés pour avoir accueilli des étrangers sans préavis, sachant qu’il s’est avéré que ces derniers recueillaient un grand nombre de ces migrants irréguliers en leur offrant le gîte dans un immeuble à cette fin.
Un autre citoyen tunisien a été de même arrêté pour intrusion dans un domicile habité aux fins d’y perpétrer un vol avec menaces.
Le porte-parole a d’autre part affirmé que le groupe des 34 migrants qui ont été placés en garde-à-vue avant-hier, lundi, pour entrée en territoire tunisien sans documents légaux et résidence illégale, ont été traduit devant le ministère public qui a émis des mandats de dépôt à l’encontre de 33 parmi eux, alors qu’un groupe de 22 migrants fut traduit aujourd’hui matin devant la Cour.
Arrestations et déférence qui surviennent à la suite des échauffourées qui ont éclaté ce jour-là dans la zone d’« El-Rbadh », à Sfax,
Et au sujet des informations faisant état du regroupement par les forces de l’ordre d’un grand nombre de migrants dans leurs habitations, suite à une reprise des accrochages avec des habitants de Sfax, il n’a pas été possible de confirmer ces informations.
Informations qui, si elles venaient à être attestées, cette mesure pourrait être un prélude à un rassemblement des migrants irréguliers dans un centre de rétention ou à une prochaine expulsion.
Il est à signaler que de nouvelles échauffourées ont éclaté hier mardi au soir, entre un certain nombre d’habitants de cités à Sfax, comme à Sakiet Eddaïer, à « El Haffara », à Sidi Mansour, sur la « Route de Gremda » et celle de Menzel Chaker, et des Subsahariens.