MISE A JOUR | 18-09-2017 | 10H45
L’institutrice, Faïza Souissi, devra reprendre le travail, ce lundi 18 septembre 2017, à l’école Oqba Ibn Nafaa dans le quartier Bahri 3 à Sfax après avoir été obligé de quitter l’établissement par des parents d’élèves qui l’accusaient d’être laïque, annonce ce lundi 18 septembre radio Shems FM.
L’affaire de l’enseignante agressée devant l’école où elle enseigne à Sfax continue de faire des remous.
La Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH), section Sfax-Sud a réagi hier, dimanche 17 septembre en appelant à la protection de l’institutrice et a exprimé son soutien à cette dernière.
De telles pratiques auront, selon la LTDH de dangereuses répercussions sur l’avenir de l’établissement scolaire et sur la réalité des libertés dans le pays.
« Les allégations propagées contre Faïza Souissi sont dépourvues de tout fondement », a souligné la Ligue dans un communiqué, qui a imputé l’entière responsabilité de la protection de l’institutrice aux autorités sécuritaires et administratives.
Rappelons que l’institutrice en question a été malmenée et verbalement agressée devant l’école primaire de la cité El-Bahri à Sfax-Sud, où elle enseigne.
Selon les informations relayées par les réseaux sociaux et les médias, Faïza Souissi avait été renvoyée et malmenée par un groupe de personnes probablement parents d’élèves qui l’ont accusée de « mécréance » et de « pratiques sataniques et immorales ».
A noter qu’une enquête a été ouverte par le ministère de l’Education quant à cette agression.
