Dans son rapport de mars dernier, le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) met en exergue la consommation de drogues douces des Tunisiens.
Selon une étude réalisée par l’association Forza Tounes, environ 3 millions de Tunisiens, dont 30% de femmes, seraient des consommateurs de cannabis, ou zatla. Huit mille citoyens sont emprisonnés pour cette consommation, dont 54% sont récidivistes.
Le président de l’association, Souhayl Bayoudh, appelle, dans ce cadre, à la suppression immédiate de la loi 52-1992 qui réprimande la consommation ainsi que le recel de drogues douces.
Il demande également l’ouverture de centre de soins avec accompagnements, pour lutter contre l’addiction.
Cette loi relative aux stupéfiants condamne tous consommateurs ou receleurs à une peine de prison de un à cinq ans ainsi que 1000 à 3000 dinars d’amende.