« Parmi les principales causes de la prolifération de la corruption dans le domaine des hydrocarbures, on trouve l’absence de transparence et de bonne gouvernance », a estimé la Coalition tunisienne pour la transparence dans l’énergie et les mines (CTTEM).
Dans un communiqué rendu public, la CTTEM a appelé à accélérer l’adhésion de la Tunisie à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et a appelé le gouvernement à assumer ses responsabilités, en promulguant un nouveau code des hydrocarbures et un autre pour les mines.
La coalition, formée de 13 associations opérant dans le domaine de l’énergie, a également appelé le gouvernement à engager une réforme radicale de l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), ainsi que de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG).
Cette réforme devrait être associée à la société civile et aux experts indépendants, souligne la coalition.
Elle a dans le même sens appelé à publier les résultats d’audit réalisés par l’Instance de contrôle général des services publics (ICGSP) et celle du contrôle général des finances (CGF) et d’ouvrir une enquête globale et indépendante sur la gestion du secteur des hydrocarbures et des phosphates ainsi que de toutes les richesses naturelles.
La CTTEM a appelé aussi à accélérer les procédures judiciaires pour trancher le dossier de corruption.