L’ancien ministre de la Santé et actuel président du parti « Bani Watani » a déclaré hier, dimanche 27 août, sur les ondes de Radio Med, que le secteur de santé publique en Tunisie est contrôlé par une mafia.
Selon lui, plusieurs personnes, faisant l’objet de dossiers de corruption et rapports, restent libres et ont même été réintégrés « trois mois plus tard ». « Ceci nous laisse nous interroger s’il existe vraiment une lutte contre la corruption au sein du secteur de santé, s’est demandé Aïdi, qui a souligné que lorsqu’il était ministre il y avait bel et bien une volonté claire de mettre fin à ce fléau.
« Plusieurs dossiers ont été déposés auprès de la justice », a-t-il ajouté.
Des directeurs démis
La ministre de la Santé Samira Merai avait annoncé en février que son ministère a démis six responsables de leurs fonctions en un seul mois, et ce pour leur implication dans des affaires de corruption.
Elle avait souligné que les efforts de lutte contre la corruption au sein du ministère se poursuivront par le développement d’une application relative à la gestion des médicaments.