Les médias étrangers s’intéressent au déficit pluviométrique enregistré récemment en Tunisie. Le Figaro a, d’ailleurs, consacré un article pour revenir sur cette menace.
En vue d’élaborer une synthèse de la situation en Tunisie, le quotidien s’est appuyé sur les déclarations de l’ancien ministre de l’Agriculture Saad Seddik. « La situation pouvait devenir «catastrophique» s’il ne pleuvait pas d’ici la fin de l’été. » avait indiqué le ministre.
On indique également que cette pénurie a renforcé les tensions sociales dans plusieurs régions, citons notamment Fernana, dans le gouvernorat de Jendouba.
Le Figaro rappelle également que l’Observatoire tunisien de l’eau s’est alarmé d’un «sérieux problème de soif» des Tunisiens. Les habitants sont confrontés très régulièrement à des coupures, a-t-on écrit.
On rappelle également les prédictions de la Banque mondiale affirmant que «pour les prochaines décennies, la Tunisie verra d’importants problèmes d’accès à l’eau, découlant d’une demande grandissante et d’une diminution de l’approvisionnement».
Pour conclure le journal français a indiqué que « face à la sécheresse persistante, même le ministère des Affaires religieuses a appelé à des prières «pour la pluie».
KJ