Dans plusieurs régions du Grand Tunis, les Africains subsahariens connaissent d’immenses difficultés.
Nombreux sont parmi eux celles et ceux qui sont des travailleurs à la journée; nombreux aussi sont celles et ceux qui n’ont pas de papiers et sont en situation irrégulière.
Ces derniers subissent la crise de plein fouet et sont condamnés à un double confinement. En effet, cachés, ils redoutent même de se rendre à l’hôpital de peur d’être refoulés ou arrêtés.
Même les personnes dont le séjour est régulier se trouvent en pleine tempête à cause de l’emploi précaire dans lequel ils sont confinés.
Ayant perdu leur emploi du jour au lendemain, nombreux sont celles et ceux qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Leur désarroi est grand en cette période difficile et il importe de leur tendre une main secourable.
Les pouvoirs publics doivent prendre pleinement conscience de cette situation de détresse. Pour le moment, seules quelques associations et des tentatives isolées apportent un soutien louable mais insuffisant, à ces milliers de personnes qui vivent en Tunisie et sont à ce titre nos hôtes.
La générosité et la solidarité ne doivent pas souffrir d’angles aveugles et nul ne saurait être marginalisé en ces temps difficiles.