Les réactions en rapport avec le désormais fameux «Livre noir» sont loin de s’achever, chacun y allant de son commentaire ou de sa réplique à la décision prise par le président provisoire Moncef Marzouki de publier un livre sur les archives de la dictature.
Samir Taieb, membre d’Al Massar y est allé de son commentaire sur les ondes de la radio Shems FM en indiquant surtout que la démarche du président de la République restait partisane et qu’il n’avait pas le droit d’exploiter ces archives en tant qu’acteur de la vie politique. C’était, selon lui, à la justice transitionnelle de se pencher sur ce dossier.
Autre point soulevé par Samir Taieb, celui de ne pas avoir retrouvé les noms de personnes connues pour leur accointance avec l’ancien régime et qui auraient donc été retirées des listes publiées dans ce «Livre noir», mettant en doute sa crédibilité !
En conclusion, Samir Taieb a résumé cette affaire du «Livre noir» comme un moyen pour Moncef Marzouki d’être sous le feu des projecteurs tel «un enfant cherchant à faire l’intéressant pour attirer l’attention» alors que tous les yeux sont dirigés vers la crise politique et le Dialogue national. En d’autres termes, Marzouki n’a fait que tirer la couverture à soi, selon le dirigeant d’Al Massar.