La question des réformes est certes d’actualité. Depuis des mois, et en l’absence d’un accord conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI), les experts estiment que plusieurs secteurs devraient, désormais, être concernés par les réformes. Le système des subventions n’en est pas à écarter, selon la centrale syndicale.
Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a souligné la nécessité de réviser et de réorganiser le système des subventions.
« Nous n’avons pas de système de subvention clair, ni de fonds de subvention clair, ni de décrets clairs pour diriger et traiter ce dossier », a-t-il déclaré, ce vendredi 24 mars 2022, sur Shems fm.
Pour le syndicaliste, il ne suffit pas de revoir la subvention des produits de base, mais aussi de se pencher sur le soutien accordé aux entreprises.
Concernant les institutions publiques, Tahri a réitéré l’importance de réformer ces institutions, qui ont beaucoup donné au pays mais que « l’Etat cherche à détruire ».
Rappelons lors d’un entretien avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden, Taboubi s’est dit ouvert à toutes les réformes justes et équitables.
quelques jours plus tard, et lors de son entretien avec l’ambassadrice de Grande Bretagne en Tunisie, Helen Winterton, Tabboubi, a déclaré que la centrale syndicale est ouverte aux réformes à condition « qu’elles ne touchent pas au pouvoir d’achat des tunisiens ».
Lors de son entretien avec l’ambassadrice de Grande Bretagne en Tunisie, Helen Winterton, Taboubi a souligné que l’UGTT s’attache à consolider le processus démocratique sur la base d’une solution tuniso-tunisienne.
Et d’appeler les partenaires sociaux et économiques à soutenir la Tunisie.