Invité sur les ondes de Shems fm pour parler de l’actualité, Sami Ben Slama, activiste politique et ancien membre de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), s’en est pris au mouvement Ennahdha.
Ardent défenseur du président Kais Saied, Sami Ben Slama a vivement critiqué le mouvement Ennahdha et la conférence de presse, tenue hier, pour répondre aux accusations sur le financement extérieur et les contrats de lobbying qu’il a qualifiée « d’insolente ».
Il a dénoncé cette conférence de presse, destinée, selon lui à parler des réalisations d’Ennahdha au cours des dix dernières années alors que « les dirigeants d’Ennahdha (sans les citer) ont détruit le pays et ont corrompu le processus démocratique ».
Sami Ben Slama les a qualifiés de « traitres et d’antipatriotes », citant l’exemple de « ces dirigeants d’Ennahdha qui ont pris contact avec le Congrès américain pour empêcher l’arrivage de dons et de technologies de défense en Tunisie ».
Sur un autre plan, il a estimé que « la justice est actuellement plus corrompue qu’aux époques de Bourguiba et Ben Ali », qualifiant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de « nul » étant donné que « ses membres ont été désignés par Ennahdha pour contrôler le pouvoir judiciaire ».