Selon de nombreux analystes qui se penchent en ce moment sur les événements en cours dans deux cites populaires à l’Ouest de Tunis, plusieurs raisons peuvent avoir pousse les partisans de Ansar Echarria à entrer dans une confrontation avec les forces de l’ordre.
En premier lieu, il s’agit clairement d’une réaction violente suite au report du congrès salafiste prévu à Kairouan. Toutefois, il semble que cette réaction était préparée puisque des maisons semblaient regorger de cocktails Molotov.
Un scénario catastrophe serait que des caches d’armes soient disséminées dans la zone des affrontements et que des exaltes en fassent usage contre les forces de l’ordre.
Deuxièmement, aussi bien le congrès de Kairouan que les troubles dans les 2 cités tunisoises peuvent être compris comme étant une manière de disperser les forces de l’ordre et solliciter leur présence un peu partout. Ceci pour plusieurs analystes permettrait de desserrer l’étau autour des jihadistes réfugiés à Djebel Chaambi.
En tout état de cause, pour sortir de la crise, plusieurs voix ont appelé à une table-ronde entre les courants salafistes et les autorités. Par ailleurs, des casseurs sont venus compliquer la situation avec des tentatives de pillage alors que des interférences étrangères sont dénoncées par de nombreux politiciens.