Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saïed, a affirmé, lundi 31 octobre 2022, sur la chaîne Watania que la Tunisie ne peut plus importer cette quantité importante de véhicules.
Il a indiqué que ces importations représentent « une hémorragie pour l’économie tunisienne, de l’épargne, des réserves en devises », ajoutant qu’il est nécessaire de développer le transport public. Rien d’étonnant jusque-là.
Sauf que, le président de la Chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles, Ibrahim Debache a affirmé, au micro de Mosaïque fm, ce mardi 1er novembre 2022, que la chambre a contacté le ministère du Commerce – département de tutelle – et qu’on leur a informé qu’aucune décision d’interdiction ou de réduction des importations de véhicules n’a été prise.
Le ministre de l’Economie et de la Planification a-t-il évoqué le sujet plutôt que prévu et avant de consulter ses collègues au sein du gouvernement ? Tout porte à le croire.