Quand le nouveau gouvernement joue au chat et à la souris avec la société civile…

Après les annonces et les informations qui « ont filtré », Samir Dilou a déclaré aujourd’hui que la liste était fausse. Selon Dilou, « la véritable liste sera dévoilée ce lundi ».

En effet, vu la polémique sur le nombre élevé des ministres et secrétaires d’états, rappelons que ce nombre était de 51, et la campagne menée par les blogueurs entraînant toute la nétosphère avec, la troika a revu ce nombre à la baisse. Cela sera 43.

Si beaucoup sont rassurés par cette annonce, compte tenu du nombre important de personnalités controversées à la tête des ministères, et espèrent un changement demain, les autres dénoncent « une manœuvre » du nouveau gouvernement, qui consiste à prendre la température avant d’entamer les annonces officielles.

De grands noms créent, en effet, la polémique, comme Moncef Ben Salem, promis au poste de ministre de l’enseignement supérieur, pour lequel un jury spécial sera tenu demain, afin de le faire passer au grade de professeur, malgré la parution de 4 articles seulement, le dernier datant de 1982.

Ben Salem est aussi contesté pour sa fameuse vidéo dans laquelle il affirme que « les droits de la femme tunisienne est une imposition juive », que « Bourguiba est un sioniste et un collaborateur qui déteste le peuple tunisien » et que « les dirigeants arabes sont tous des chiens sauf un, l’Emir du Qatar » …

La nomination de Rafik Abdessalem, directeur à Al Jazeera, et aussi celle de Lotfi Zitoun, respectivement gendre et proche de Rached Ghannouchi font elles aussi fureur.

Manœuvre stratégique? Ou simple rectification innocente?
Rendez vous demain!