Pour la première fois dans l’histoire contemporaine du pays, la présidence de la République n’a pas célébré la fête de l’Indépendance. Une action jugée irresponsable.
Aucun communiqué, ni signes de festivités, la page Facebook de la présidence de la République n’a rien publié le jour de la fête de l’indépendance. La veille, le président Kais Saied s’était rendu à la prison de la Mornaguia et avait gracié 1521 détenus, mais pas plus.
Saied n’a même pas rejoint le Chef du gouvernement Hichem Mechichi dans sa visite au Mausolée de Bourguiba, à Monastir, ni s’est adressé au peuple par un discours durant cette journée historique.
Cette absence inexpliquée a été vivement critiquée tant par les politiciens, députés et internautes qui se sont indignés par cette triste première.
En attendant une réaction ou une explication du palais de Carthage, on tente toujours de trouver des raisons pour ce boycott inattendu de l’une des journées les plus marquantes de l’histoire de la Tunisie. Le peuple ne mérite-il pas un mot rassurant au milieu de cette crise institutionnelle et instabilité vécues depuis des mois ?
Il est à rappeler que l’année dernière, aucune cérémonie officielle n’avait été organisée le jour de la fête de l’Indépendance en raison de la propagation du coronavirus et l’annonce d’un confinement général.