Wided Bouchamoui, présidente de l’UTICA, a menacé de quitter le Pacte de Carthage si le projet de loi de Finances 2018 est adopté dans sa forme actuelle, indiquant que ce projet pénalise davantage les entreprises.
C’est ce qu’a déclaré la présidente de l’organisation patronale, ce lundi 23 octobre 2017, sur les ondes de Shems fm, précisant qu’aucune des propositions de l’UTICA n’ont été prises en compte lors de l’élaboration du projet de loi de Finances 2018.
Wided Bouchamoui a dénoncé un projet de loi qui pénalise davantage les entreprises tunisiennes sans prendre en compte les réformes nécessaires à mettre en place.
« Le gouvernement a opté pour la solution de facilité pour combler le déficit budgétaire », a-t-elle encore déclaré.
Elle est allée encore plus loin de menaçant de sortir du Pacte de Carthage si ce projet de loi de finances 2018 reste inchangé.
Bouchamoui a aussi dénoncé l’absence de réforme dans le projet de loi. « Les entreprises publiques nécessitent des réformes comme le port de Radès qui nous fait perdre 300 millions d’euros par an, a-t-elle lancé.