« Cette affaire est une affaire politique et je vois en ce jour la mort rĂ©elle de la libertĂ© d’expression en Tunisie », a dĂ©clarĂ©, selon la TAP, Nabil Karoui en arrivant, aujourd’hui, dans la salle d’audience du tribunal de Première instance de Tunis, devant de nombreux mĂ©dias tunisiens, dont sa chaĂ®ne Nessma TV qui diffusait en direct, mais Ă©galement Ă©trangers ainsi que de citoyens et de badauds.
Cependant, le tribunal a dĂ©cidĂ© de reporter ce procès au 23 janvier 2012 ; procès impliquant Ă©galement deux employĂ©s de Nessma TV : le responsable du service de visionnage au sein de cette chaĂ®ne et un reprĂ©sentant lĂ©gal de l’Association  »la voix de l’enfant » ayant assurĂ© la version en dialecte tunisien.
Rappelons que le directeur gĂ©nĂ©ral de la chaĂ®ne privĂ©e avait Ă©tĂ© accusĂ© « d’atteinte aux valeurs sacrĂ©es », et avait Ă©tĂ© la cible d' »attaques intenses » et de « critiques virulentes » sur le Net, après la diffusion du film d’animation français, jugĂ© blasphĂ©matoire Ă l’Ă©gard de l’Islam, « PersĂ©polis » rĂ©alisĂ© par Vincent Paronnaud et l’Iranienne Marjane Satrapi d’après une bande dessinĂ©e de cette dernière.
Karoui avait présenté ses excuses au peuple le 11 octobre et était passé devant le procureur adjoint de la République chargé de la presse et de l’information, le 12 du même mois.
