Présent lors du congrès de la centrale syndicale qui a démarré ce mercredi 16 février 2022 à Sfax, le président de l’UTICA, Samir Majoul, s’est prononcé sur la question de la privatisation des entreprises publiques.
Il a déclaré, dans ce sens, être opposé à la privatisation de ces entreprises, affirmant qu’elles doivent plutôt faire l’objet de réformes pour les remettre à flot.
Majoul a jugé nécessaire de créer un environnement propice à l’investissement et à l’entreprenariat, pointant ce qu’il a appelé une politisation de l’économie depuis plusieurs années.
« Ces entreprises doivent constituer la locomotive de tout le tissu économique », a-t-il souligné, estimant que la Tunisie doit nécessairement opérer les réformes économiques attendues.
Le ministère des Fiances a publié, récemment, un riche document pour revenir sur la situation des entreprises publiques en Tunisie et comme prévu le tableau est noir !
Portant sur un échantillon de 80 entreprises publiques, le document pointe une mauvaise gestion de ces établissements, outre le cumul des dettes et des impayés et l’explosion de la masse salariale, un gouffre financier pour l’Etat tunisien.
Le document établit surtout une liste des entreprises publiques à haut risque financier sur l’Etat en prenant en considération un ensemble d’indicateurs comme le taux d’endettement, le volume des aides étatiques, les crédits bancaires octroyés.