Les élections législatives et présidentielle, bouclées, l’heure est à la formation du prochain gouvernement. Les concertations entre différentes parties politiques ont démarré.
Le mouvement Ennahdha, arrivé en tête des Législatives (52 sièges), a lancé les concertations en vue de former le prochain gouvernement mais a exprimé son intention de ne pas se concerter avec le parti de Nabil Karoui « Au Coeur de la Tunisie » (38 sièges), ni avec le Parti destourien libre d’Abir Moussi concernant la formation du gouvernement.
Selon la future configuration de l’Assemblée des représentants du peuple, les concertations s’annoncent serrées voire tendues.
A ce titre, les noms des futurs candidats à la Présidence du gouvernement commencent à défiler.
Le premier scénario indique que le mouvement Ennahdha pourrait prendre la présidence du gouvernement en installant Rached Ghannouchi à la Kasbah. Mais d’autres candidats sont annoncés pêle-mêle. Le nom de Zied Laadheri est évoqué dans la mesure où le dirigeant d’Ennahdha est passé par de nombreux ministères depuis 2012.
Le second scénario serait de nommer un indépendant à la tête du gouvernement. Les noms de Mongi Hamdi, ancien ministre des Affaires étrangères ; Fadhel Abdelkefi, ancien ministre des Finances ; Nouri Jouini, ancien ministre de la Coopération internationale ; et Mondher Znaidi ont tous été évoqués.
Ces candidats ne sont pas encore en lice et d’ici la formation du prochain gouvernement beaucoup de noms pourront être ajoutés à la liste sachant que plusieurs partis à l’instar du Courant démocratique ou du Mouvement du peuple, refusent catégoriquement de participer à un gouvernement dirigé par un membre d’Ennahdha.