La situation ne pouvait pas continuer de la sorte. C’est ce que répètent les sociétés de pétrole implantées dans le sud tunisien et dont l’activité est bloquée depuis plus de deux mois à cause du sit-in Al Kamour.
« La présidence de la République est consciente de la gravité de la crise pétrolière d’Al Kamour et a une vision de la solution qui sera débattue avec la présidence du nouveau gouvernement, les départements concernés et les autorités régionales », a laissé entendre dans ce sens Hassen Bedhiaf, conseiller chargé des affaires économiques auprès du président de la République.
Cette crise qui bloque depuis le 16 juillet, l’acheminement des hydrocarbures du sud et leur exportation, » figure parmi les dossiers prioritaires » qui seront étudiés avec l’ensemble des parties concernées, a précisé, vendredi, le responsable qui occupait auparavant, le poste de directeur des opérations de change à la BCT.
Interrogé par l’Agence TAP sur la correspondance adressée par 3 entreprises pétrolières au Président de la République pour se plaindre du blocage de l’activité pétrolière à Al Kamour, Bedhiaf estime que la solution à cette crise et le planning de réalisation doivent prendre en considération les spécificités de la région et la nécessité d’adopter un modèle de développement adapté.