La Tunisie devrait sortir de la liste grise des pays non coopératifs dans le domaine fiscal à la fin de l’année en cours ou au début de l’année prochaine, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui.
La décision sera prise après l’évaluation des nouvelles mesures prises par le gouvernement dans le domaine de la gouvernance fiscale.
« La Tunisie a pris de grandes mesures pour satisfaire les exigences légales et législatives requises par la communauté internationale portant sur la révision de la loi sur le terrorisme et le soutien du travail du Comité d’analyse financière de la Banque centrale pour jouer son rôle dans le suivi des envois de fonds », a-t-il expliqué dans une interview accordée au journal Al Maghreb, dans son édition de ce vendredi.
En octobre, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, a fait savoir que la Tunisie avait été retirée des listes noires, y compris celle des pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme, dressée par l’Union européenne.
Rappelons qu’en avril, et lors de sa visite au Luxembourg, le Chef du gouvernement Youssef Chahed avait déclaré que la Tunisie avait reçu des promesses des pays européens qui soutiennent l’expérience de la transition démocratique en Tunisie notamment des pays du Benelux pour pousser vers le retrait la Tunisie de cette liste d’ici le mois de novembre.
« Nous avons montré à l’UE les réformes engagées par la Tunisie à la demande du Groupe d’action financière (GAFI) et les projets de loi extrêmement importants mis en place sur la lutte antiterroriste et le blanchiment des capitaux », avait-il ajouté.