L’accord a été déjà trouvé avec l’Union européenne, mais son exécution tarde toujours du côté de la Tunisie.
Hier mercredi 9 novembre, l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Marcus Cornaro, est revenu sur cette question, affirmant, dans des déclarations médiatiques, que « c’est au gouvernement tunisien de choisir le bon moment pour signer la convention de l’Open Sky afin de booster le secteur du tourisme, de renforcer le flux des compagnies charter et d’augmenter le nombre des visiteurs en Tunisie ».
Cité par Mosaïque FM, il a insisté que « l’Open Sky est une offre déjà accordée à la Tunisie et maintenant c’est au gouvernement tunisien de choisir le bon moment pour signer cet accord qui aura un impact immédiat sur le tourisme », a-t-il affirmé.
En septembre dernier, le ministre du Tourisme Moez Belhassine avait affirmé qu’il n’existait plus aucun obstacle qui pourrait entraver la signature de l’accord relatif à l’ouverture de l’espace aérien Open Sky avec l’Union européenne. Le ministre avait même confié que la signature devrait avoir lieu prochainement.
Il faut rappeler que l’accord Open Sky consiste en l’ouverture de l’espace aérien tunisien ainsi que les aéroports nationaux, aux appareils des différentes compagnies aériennes européennes, notamment, les « low cost ».
Concernant le retard pris (de plusieurs années) dans la signature de cet accord, le ministre a pointé du doigt les lenteurs des procédures.
Pour la présidente de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, (FTH), Dorra Miled, le mécanisme » Open Sky » reste une opportunité comme cela a été le cas pour plusieurs pays.
En effet, elle a expliqué qu’un « pays touristique ne l’est vraiment que s’il y a une accessibilité à la destination. Il existe des pays qui ont des compagnies aériennes dotées d’importantes flottes qui arrivent à booster l’activité touristique de leurs pays. Ce n’est pas le cas de la Tunisie, d’où l’impératif de ratifier cet accord « .