Le nouveau sous-variant qui a fait son apparition il y a quelques mois, a été découvert en Tunisie. Il s’agit, selon les spécialistes de BA.2, petit frère d’Omicron, mais qui serait 1,5 fois plus dangereux.
Le membre de la commission scientifique de lutte contre le coronavirus Amine Selim a fait savoir qu’un premier cas de ce sous-variant d’Omicron a été découvert en Tunisie sans préciser le lieu de cette contamination.
S’exprimant dans une déclaration à l’agence TAP, il a expliqué qu’en cas de hausse des cas en dépit de la fin de cette cinquième vague, c’est que ce sous-variant provoquerait de nouvelles chaînes de contamination.
Si cette nouvelle mutation pourrait infecter les personnes précédemment contaminées par Omicron, rien n’indique, pour le moment, une dangerosité plus importante.
Les premiers résultats des séquençages de cette mutation ont révélé de nombreuses similitudes entre le variant BA.2 et Omicron mais également une différence notable sur la protéine Spike qui détermine la contagiosité du virus mais aussi les effets de la réponse immunitaire permise par les anticorps.
Au Danemark là où il est devenu dominant, le principal institut de santé publique explique que le sous-variant BA.2 « se propage plus d’une fois et demie plus rapidement que l’original BA.1. Il toucherait particulièrement les enfants et les personnes non vaccinées ».
Selon CNBC, la moitié des Etats américains ont signalé des cas liés à la contamination par ce sous-virant qui commence à inquiéter.