Le président du Syndicat des propriétaires de pharmacies privées, Naoufel Amira a affirmé que le Tunisien pouvait accepter la pénurie de lait, mais pas celle des médicaments.
Il a ajouté, au micro de la radio nationale, ce jeudi 22 décembre 2022, que la crise au niveau du secteur des médicaments est, en partie, engendrée par l’instabilité politique et les changements répétitifs des ministres de la Santé.
Dans ce cadre, il a précisé que la pénurie actuelle concerne entre 270 et 300 médicaments : « d’habitude, la pénurie ne touche pas plus de cent médicaments ».
Amira a, par ailleurs, fait savoir que l’accord entre les pharmacies et les caisses sociales arrive à sa fin le 31 décembre 2022, précisant que le gouvernement « n’a pas manifesté son envie de le renouveler ».