La ville de l’Evacuation, Bizerte, vient de perdre à l’aube de ce nouvel an une figure de proue du militantisme, en l’occurrence Mohamed Salah Baratli.
L’illustre défunt s’est révélé depuis son jeune âge, puisqu’encore adolescent, 15 ans, lorsqu’il s’est lancé dans la lutte contre la colonisation et donné du fil à retordre aux autorités françaises, celles-ci l’arrêtant et le condamnant à 5 ans de réclusion, étant un des meilleurs à pouvoir désamorcer les bombes.
Une peine dont il n’a purgé finalement que la moitié. Mais préférant s’exiler en Libye, qu’il a quittée à l’aube de l’Indépendance, pour retrouver sa Tunisie natale.
Au début des années soixante, il a été impliqué dans le complot perpétré à l’encontre du Bourguibisme et condamné à perpétuité, échappant ainsi de justesse à la peine capitale qui a frappé plusieurs de ses compagnons, dont notamment Lazhar Chraiet.
Mais encore une fois il en a réchappé, puisque bénéficiant d’une grâce présidentielle en 1971, après avoir purgé dix années…
Mohamed Saleh Baratli, s’est éteint à l’âge de 86 ans.
