Dans les coulisses numériques de Facebook, notre héros politique Mohamed Abbou vient de sortir sa baguette magique de réveil-politique. Message d’ouverture : « Personne ne sait ce qui se passera dans les années à venir. On peut s’attendre à n’importe quoi… »
L’ex-ministre et activiste politique Mohamed Abbou a appelé l’opposition tunisienne à sortir de son immobilisme et à jouer un rôle actif dans la dénonciation des abus et la lutte contre les contre-vérités. Selon lui, même avec des moyens limités, notamment en matière de médias et d’accès à Internet, il est essentiel de créer une opinion publique capable d’imposer des réformes immédiates et de soutenir les partis d’opposition après cette phase politique.
Mohamed Abbou a également rappelé que le mandat de cinq ans de l’actuel président de la République, Kais Saïed, est limité et que son pouvoir, comme celui de tout dirigeant, n’est pas éternel. Il a insisté sur l’importance pour l’opposition de se faire entendre, de rester active et de combattre, dans le respect de la légalité, toutes les violations et décisions erronées. « L’opposition doit aussi se préparer à gouverner un jour », a-t-il souligné.
L’ancien ministre a lancé un appel aux citoyens préoccupés par l’avenir du pays, les incitant à s’engager davantage. « Il est temps d’agir, de faire entendre une voix unifiée et de revendiquer des réformes cruciales, comme la libération des prisonniers politiques, la création de la Cour constitutionnelle et l’établissement d’un Conseil supérieur de la magistrature élu », a-t-il écrit.
Une passion politique qui ne s’éteint jamais !
Rappelons que malgré sa non-présentation à la course présidentielle d’octobre, Mohamed Abbou n’a pas quitté la scène politique. Il a soutenu le candidat Zouhaïr Maghzaoui en l’aidant à promouvoir son programme électoral, axé sur des réformes économiques et sociales, telles que le recrutement dans le secteur public, la lutte contre le chômage et les droits syndicaux.
Même s’il a décidé de ne pas se présenter, Abbou est resté engagé politiquement et continue d’influencer le débat public, prouvant ainsi que la politique reste une passion difficile à abandonner.
