Depuis hier, mercredi 30 juillet, le Croissant rouge tunisien (CRT) et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ont mis en place des cellules de contrôle mobiles pour s’occuper du suivi de la situation des Libyens affluant vers Médenine.
Selon le président du bureau régional du CRT à Médenine, Mongi Slim, ces cellules de contrôle opèreront à Zarzis, Médenine et Djerba au lieu de Ras Jedir, tel que initialement prévu, précisant que ces cellules s’activeront à encadrer les Libyens, à les aider à trouver un logement et à leur fournir des soins, ou toute autre aide.
A l’heure actuelle, la situation ne nécessite pas une intervention des organisations humanitaires, a-t-il indiqué à l’agence TAP, sans écarter la possibilité d’une intervention en cas d’aggravation de la situation. Il a, par ailleurs, catégoriquement nié l’éventualité d’installer un camp de réfugiés, à l’instar de celui mis en place en 2011, au lendemain de la révolution libyenne.