Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère de l’Education a démenti les accusations de racisme visant une enseignante du lycée Ibn Rachik à Ezzahra.
D’après le délégué régional à l’Education, ces accusations visant l’enseignante Hend Gharbi sont injustifiées, a indiqué le communiqué. Il a expliqué, ainsi, que cela n’est qu’une tentative malveillante de la part d’une parente d’élève afin que ladite enseignante annule sa plainte contre elle pour agression.
Le ministère a précisé, par ailleurs, que cette enseignante, «reconnue pour sa discipline et son bon comportement», a été accusée d’avoir proféré des propos racistes en décembre 2013, alors qu’elle était, en réalité, en congé de longue maladie d’octobre 2013 au 20 février 2014. Il a été rappelé, aussi, qu’aucune plainte de ce genre n’est parvenue aux différents services du ministère.
Rappelons qu’au début du mois de mars, une enseignante du lycée Ibn Rachik à Ezzahra, avait été accusée d’avoir traité un de ses élèves d’esclave ce qui avait provoqué une mobilisation de ses camarades et des parents d’élèves, qui s’étaient insurgés contre les propos racistes proférés par la professeur incriminée et avaient demandé sa radiation de l’enseignement.
Des élèves de cet établissement avaient manifesté leur indignation sur leur copie d’examen, en inscrivant «pas de place au racisme dans notre lycée».
D’après l’Organisation tunisienne de défense de l’élève (OTDE), suite à cet acte d’indignation, 50 élèves ont été convoqués à comparaitre devant le conseil de discipline du lycée.