Le ministre des Transports, Hichem Ben Ahmed, a confirmé ce mercredi que le covoiturage n’était pas interdit, contrairement à ce qu’avait déclaré le directeur général du transport terrestre.
Le problème réside, selon le responsable, dans l’idée du « transport anarchique non autorisé », notamment lorsque ladite activité se fait en contrepartie d’argent.
Dans une déclaration accordée à Shems fm, Ben Ahmed a souligné que le ministère préparait une nouvelle loi sur les transports. Le projet sera prêt au cours du mois de juin prochain et sera présenté au Conseil des ministres puis à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Hier, Habib Ammar, directeur général du transport terrestre, a annoncé qu’une amende de 700 dinars sera infligée aux citoyens qui ont recours au covoiturage.
S’exprimant sur Diwan fm, il a expliqué que la loi n’autorise pas ce genre d’activités « illégales », où quelqu’un offre un service en contrepartie d’une somme d’argent.