Le ministre a expliqué que la Tunisie n’accepterait plus ceci et qu’elle le considère comme un acte de provocation. En effet, Nabil Ammar a rappelé que le mémorandum signé, en juillet dernier, entre la Tunisie est l’UE s’articule autour de cinq piliers, et pas seulement sur la migration.
Par ailleurs, et pour ce qui est du traitement réservé aux migrants subsahariens, Nabil Ammar a démenti le fait qu’il existe une politique d’expulsion. Bien au contraire, le traitement est très humain, explique le ministre, qui a ajoute que la Tunisie ne fait que contrôler ses frontières et elle est de ce fait dans son plein droit.
Cette situation avec les migrants subsahariens a été exploitée par certains ONG, qui ont un agenda politique, et qui mettent la pression pour accepter les migrants illégaux. Mais la Tunisie n’est et ne sera jamais un pays de transit ou de destination.