Se confiant toujours à l’émission d’Al Jazeera « Chahed Ala Al Asr », l’ex président de la République Moncef Marzouki s’est exprimé davantage sur la période de son règne.
« J’ai su que quelque chose se préparait après la démission de l’ex-chef d’Etat-major des trois armées, Rachid Ammar qui coïncidait avec les manifestations ayant précédé le coup d’Etat en Egypte » a-t-il en effet, indiqué lors de l’épisode diffusé dimanche.
D’après ses propos, Marzouki a fait allusion que le même scénario égyptien allait se produire en Tunisie, et que « les choses étaient très dangereuses durant cette période ».
Dans ce sens Marzouki a encore indiqué que des hauts responsables militaires n’ont pas été nommés par Rachid Ammar d’une façon objective et que certains cadres n’avaient pas les qualités nécessaires pour occuper « des postes clés ».
Il a souligné avoir décidé, le 3 juillet 2013, de nommer des cadres militaires sur la base de la compétence.