MalgrĂ© le mauvais temps, ils Ă©taient près d’une soixantaine Ă manifester, aujourd’hui, devant le consulat qatari. « Des gazelles contre des dollars, la honte ! » ou « L’outarde houbara : notre patrimoine naturel n’est pas Ă vendre », pouvait-on lire sur des pancartes.
Ils Ă©taient qu’une soixantaine Ă dĂ©fendre la Tunisie et ce qui en reste de sa faune. Dans leurs rĂ©voltes, ils ont appelĂ© au respect de notre beau pays et ont rappelĂ© que ce dernier n’est pas Ă vendre ni aux Qataris ni, d’ailleurs, Ă n’importe qui d’autre.
Une manifestation en réaction à la chasse des gazelles et des outardes houbara que les Émirs du pays du Golfe perpétué depuis 23 ans avec la bénédiction de Ben Ali ; une chasse interdite par une loi tunisienne.
Ils Ă©taient 1253 oiseaux outarde houbara en 1979, 895 en 1982 et plus que 300 en… 2004. Et maintenant combien en reste-t-il ? Les Qataris, seuls, peuvent nous rĂ©pondre ! Actuellement dans le dĂ©sert tunisien, dans leurs 4X4 toutes options Ă©quipĂ©es de radars et d’armes de snipers, auront-ils l’intelligence de prĂ©server quelques espèces pour la prochaine chasse ?
Dernièrement, diffĂ©rentes associations ont suppliĂ© le nouveau gouvernement d’appliquer la loi et d’arrĂŞter ce braconnage-hĂ©catombe. En vain, car, aujourd’hui, pour le gouvernement de Jebali, la dĂ©mocratie ne s’applique pas aux appels des amis de la nature. Demain, alors, qu’en sera-t-il de notre libertĂ© ?
Pour l’histoire, il paraĂ®t que les Qataris chassent les houbara pour leurs vertus aphrodisiaques qui se trouvent dans le foie de l’oiseau.
Pour bander, ils sont sans « foi » !