Plusieurs femmes journalistes ont affirmé avoir subi des cas de harcèlement sexuel lors de la manifestation d’Ennadha organisée hier samedi 28 février à Tunis.
Le syndicat national des journalistes a également confirmé ces accusations de harcèlement sexuel contre des journalistes qui couvraient les évènements de cette manifestation. « Elles ont été touchées dans des zones sensibles du corps », a-t-on expliqué.
Le SNJT affirme avoir mis à la disposition des victimes une équipe d’avocats pour défendre leurs droits et pour porter plainte.
Khaoula Boukraiem, journaliste indépendante qui couvrait cette manifestation a témoigné, les larmes aux yeux, de ces actes, affirmant avoir être victime, ainsi que d’autres journalistes, de harcèlement sexuel de la part des sympathisants d’Ennahdha.
Notons que plusieurs autres journalistes ont été agressés ces sympathisants et ont été interdit de faire leur travail.