Ce sont déjà quatre députés qui ont eu affaire à la justice ! Une députée candidate d’une des circonscriptions de la Manouba, fait l’objet d’un mandat de recherche.
Celle-ci est soupçonnée d’infraction électorale, entre le premier et le deuxième tour des dernières élections législatives, rapporte Mosaique fm.
Candidate dans l’une des circonscriptions de la Manouba, elle a fait l’objet d’une plainte concernant onze infractions entre les deux tours du scrutin législatif.
La députée a été entendue et devait être traduite aujourd’hui en comparution devant le ministère public au Tribunal de première instance de la Manouba. Le ministère public a décidé d’émettre un mandat de recherche suite à son absence en comparution.
Hier, la Chambre d’accusation auprès de la Cour d’appel de Tunis a émis un mandat de dépôt contre le député Wajdi Ghaoui pour suspicion de détention et usage de faux, en lien avec les parrainages des dernières législatives.
Le député Wajdi Ghaoui a été exclu de la plénière inaugurale du nouveau parlement après avoir prêté serment, et ce en raison d’un mandat d’amener à son encontre. Il a été aussitôt reconduit en dehors de l’hémicycle.
La Chambre pénale du Tribunal de première instance de Tunis a condamné, le 9 mars 2023, la députée Amel Meddeb, à quatre mois de prison avec sursis pour avoir établi une attestation de résidence non conforme.
Amel Meddeb, députée, élus dès le première tour des élections législatives, a fait l’objet d’un mandat de dépôt émis mardi 7 mars à son encontre.
En effet, une plainte avait été déposée par un candidat aux législatives contre la députée fraîchement élue pour la circonscription de La Medina-Bab Souika. Mais Amel Meddeb n’habiterait pas dans la circonscription électorale à laquelle elle s’était portée candidate.
Pour sa défense, la députée avait affirmé avoir plusieurs adresses et avoir habité auparavant dans cette circonscription.
Mercredi 8 mars, la députée Olfa Marouani, relevant d’une des circonscriptions de Ben Arous, a été condamnée à une peine de huit mois de prison par la Chambre correctionnelle au Tribunal de première instance de Ben Arous.
Elle a été traduite avec trois autres accusés devant le tribunal pour atteinte à autrui sur les réseaux sociaux suite à la plainte d’un fonctionnaire.