L’affaire du mariage de la mineure à son violeur au Kef, continue de susciter différentes réactions.
Cette fois-ci, c’est l’UNICEF en Tunisie qui a publié un communiqué, dont la TAP a eu une copie.
La représentante de l’UNICEF en Tunisie, Lila Pieters, s’est dite préoccupée par la situation de la fillette de 13 ans, déjà enceinte, et obligée de se marier à son violeur. Pieters a appelé la Tunisie à dépoussiérer l’article 227 bis du code pénal suivant les conventions internationales.
« La victime prochainement mère est à un âge où elle est censée être au collège, étudier, se développer et grandir en jouissant de son enfance et en préparant son avenir. […] Le mariage de chaque enfant (fille ou garçon) avant l’âge de 18 ans est une violation de ses droits humains fondamentaux à la santé, à l’éducation, à la protection et à la participation », a indiqué le communiqué.
Pieters a proposé la création d’une unité spécifique de la justice pour enfants et d’un mécanisme indépendant de suivi des droits de l’enfant.