La présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Radhia Jerbi, a déclaré que l’organisation se trouve harcelée de l’intérieur et de l’extérieur et infiltrée par des partis politiques.
Dans une déclaration accordée ce vendredi 28 janvier 2022, Jerbi a indiqué qu’il y a des femmes membres du syndicat qui appartiennent à des partis politiques, soulignant que ceci est inacceptable et que le système judiciaire et le règlement intérieur auront le dernier mot dans cette affaire.
Et de noter que certains partis religieux influents, notamment Ennahdha et ses alliés, ont tenté de mettre l’Union à genoux et de l’infiltrer, ajoutant que l’Union des femmes n’acceptera plus le contrôle d’aucun parti au pouvoir ni la perturbation de ses activités.
Pour la responsable, l’Union a dévié ces dernières années et a commencé à défendre le parti au pouvoir à un moment donné, ce qui n’est plus accepté à l’avenir.