L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a dénoncé, mercredi 29 octobre 2025, les « attaques systématiques » visant ses structures et ses responsables syndicaux, les qualifiant de « plan organisé pour affaiblir l’organisation et diviser les travailleurs ».
Dans un communiqué signé par son secrétaire général, Noureddine Taboubi, le Bureau exécutif national a exprimé son « rejet total » de ces agressions et mis en garde contre « les tentatives d’instrumentalisation de la justice ou des appareils sécuritaires pour intimider les syndicalistes ».
« Nous ne resterons pas silencieux face à la répétition de ces attaques », prévient le syndicat, ajoutant qu’il « prendra toutes les mesures nécessaires pour défendre son droit d’existence, son indépendance et la liberté syndicale ».
Campagnes hostiles et appels à la responsabilité
L’organisation ouvrière dit rejeter les « campagnes de dénigrement médiatiques et numériques » visant à ternir son image, affirmant que ces pratiques « ne feront que renforcer sa détermination à défendre les droits des travailleurs ».
Le Bureau exécutif a par ailleurs appelé les autorités à assumer leurs responsabilités dans la protection des institutions nationales et du mouvement syndical, rappelant que « la liberté syndicale est garantie par la Constitution et les conventions internationales ».
L’UGTT a annoncé la tenue d’une réunion d’urgence le 5 novembre 2025, consacrée à l’examen de la situation et à la définition des prochaines étapes de mobilisation.
Le communiqué appelle enfin toutes les structures régionales et sectorielles à se réunir et à débattre d’un plan d’action national.
« L’Union ne se taira pas et continuera d’agir dans le cadre légal et pacifique pour préserver son rôle historique », conclut le texte.
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