La nouvelle loi sur les chèques en Tunisie suscite toujours de vives réactions, notamment dans le secteur du tourisme.
Selon Sami Ben Saidan, vice-président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme, cette réglementation a eu un impact négatif sur l’activité des agences de voyages, les contraignant à revoir leurs modes de paiement.
Lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale, il a révélé qu’environ 70 % des agences de voyages ont dû se tourner vers des transactions en espèces, faute de solutions alternatives fiables. Cette situation engendre de multiples problèmes, notamment en termes de gestion des liquidités et de sécurité.
Traditionnellement, le chèque était utilisé comme un moyen de paiement à terme, bien que cela soit contraire à la loi.
Cette pratique était toutefois tolérée et acceptée dans le tissu économique tunisien. Or, avec la nouvelle réglementation, les entreprises sont contraintes d’adopter d’autres moyens de paiement, ce qui perturbe leurs habitudes et complique leurs transactions commerciales.