Dans une interview accordée au journal électronique algérien, Algérie Patriotique, Cheikh Salah-Eddine Ibn Brahim Abou Arfa, imam de la mosquée Al Aqsa d’Al Qods, s’est montré particulièrement virulent contre les Frères Musulmans, Al-Qaïda, Sayyid Qotb, Youssef Al-Qardhaoui et… Rached Ghannouchi. L’imam estime que ces derniers s’imaginent qu’ils sont les mieux placés pour se substituer à Dieu et parler en son nom et que depuis leur avènement, les musulmans ont délaissé les prophètes et le Coran et s’en référent à ces «imposteurs» qui se basent sur des hadiths peu fiables pour justifier la guerre contre ceux qui sont jugés réfractaires à la religion.
Aux questions d’Algérie Patriotique sur ce qu’a connu l’Algérie comme affres du terrorisme après le retour des «moujahidines» d’Afghanistan, Cheikh Salah-Eddine estime que les «partisans du mal» ont de tout temps été les plus forts sauf à certaines époques de l’histoire. En se référant à plusieurs versets du Coran, l’Imam Salah-Eddine estime que rien dans le Coran et le Hadith n’indique quelque légitimation que ce soit d’une conquête du pouvoir au nom de Dieu ou de Sa religion.
Sur Rached Ghannouchi et ses semblables comme Ali Belhdaj ou Abassi Madani, Cheikh Salah-Eddine déclare qu’ils ne connaissent rien au Livre Saint, sont des ignorants et mélangent des versets sur les croyants avec des versets sur des impies, en se référant à la métaphore suivantes : «ces personnes se référent à des versets sur les ablations pour le djihad ou à des versets sur le mariage pour la guerre». Il compare même les partis islamistes où ont éclaté les révolutions à des sectes.
Le président de l’Union des Ulémas, Youssef Al-Qardhaoui en a également pris pour son grade. Cheikh Salah-Eddine, le considère comme une tête de pont des Frères Musulmans et des sectes réfractaires et l’accuse ouvertement de tout faire pour «protéger l’état hébreux voyou».