Najem Gharsalli, ministre de l’Intérieur, a déclaré, aujourd’hui 26 novembre, au correspondant de Mosaïque FM, que l’une des mesures préventives contre le terrorisme prises par l’Etat est d’assigner à résidence tout Tunisien revenant de zones de conflits, telles que la Libye, l’Irak ou la Syrie.
Mettre ces citoyens sous résidence forcée n’est pas du tout une manière de les punir a tenu à préciser Gharsalli. Il s’agit juste de pouvoir déterminer avec exactitude où ils se trouvent, à n’importe quel moment, vu la possibilité qu’ils aient été dans un camp djihadiste et donc représenter un danger pour la Tunisie et les Tunisiens.
La résidence forcée durera le temps qu’il faudra au ministère de l’intérieur pour faire son enquête, au terme de laquelle s’il est prouvé qu’ils ont participé de quelque manière que ce soit à une opération terroriste, ils seront immédiatement arrêtés et entre temps, ils auront été empêchés de nuire.
S.B