Plusieurs salafistes ont attaquĂ© hier le district de la police judiciaire, le district de la garde nationale, des bars et des commerces Ă Jendouba. Des affrontements ont ensuite opposĂ© les forces de l’ordre Ă des salafistes armĂ©s d’engins incendiaires et de sabres.
« Des salafistes au visage masqué et armés de sabres, de cocktails Molotov et de cailloux ont attaqué des boutiques en ville et détruit les biens qui y étaient stockés. Ils ont ensuite incendié le commissariat de police », rapporte Reuters.
Selon Mosaique Fm, l’arrestation de « quelques salafistes dans le gouvernorat de Jendouba dans la journĂ©e du vendredi 25 mai 2012 est Ă l’origine des affrontements entre des membres de ce groupe et les forces de l’ordre dans la matinĂ©e du samedi 26 mai 2012″.
Quant Ă Reuters, elle prĂ©cise que  » ces salafistes, qui prĂ´nent une interprĂ©tation stricte des prĂ©ceptes de l’islam, entendaient protester contre l’arrestation de quatre hommes impliquĂ©s dans de prĂ©cĂ©dentes attaques contre des dĂ©bits d’alcool ».
À moindres degrés, ces attaques, entre autres, sur des bars et des commerces, nous rappellent la descente des salafistes, samedi 19 mai, à Sidi Bouzid, dans des points de vente de boissons alcoolisées.
De quel droit un groupe de personnes impose ses idées par la force et la terreur, et prive les citoyens de leur liberté ?
Avant-hier, le prĂ©sident d’honneur de la Ligue tunisienne de la dĂ©fense des droits de l’Homme (Ltdh), l’avocat Mokhtar Trifi, a dĂ©clarĂ© Ă l’AFP que « des groupes salafistes menacent les libertĂ©s en Tunisie ».
Rappelons que lundi dernier et suite aux fermetures des bars par des salafistes, le ministre tunisien de la Justice, Noureddine Bhiri, a déclaré que  » la promenade est terminée et que ceux qui dépassent les lignes rouges vont être punis  » !!
