Tribune | Par Brahim Abdellah
A force d’attendre infiniment, d’être dans la longue et interminable expectative… ce piètre et populiste Kais Saied signe son arrêt de mort politique ; bien évidemment si ceci pourrait être qualifié de politique ou plutôt de subtiles manœuvres conduisant irrémédiablement à un unique et seul objectif dicté par son ego: redorer impérativement son blason suite à sa chute vertigineuse de popularité face à la montée fulgurante et en puissance de Abir Moussi…
Certains diront que cette dernière ne s’est concentrée qu’à combattre la Secte : quoi de plus juste, de plus noble étant la raison de tous nos Maux… Elémentaire mon cher Watson…
Ce 25 juillet, date si idolâtrée par ses comparses, naïfs et écervelés de tous les genres : ne fût, n’est et ne sera qu’une piètre mise en scène, une énième entourloupe et un gage de diversion en veux-tu en voilà… à outrance, ladite diversion sera utilisée la bougresse aux adeptes et inconditionnels hooligans du Chaab yourid : slogan au passage aussi creux qu’insignifiant enrobé délicatement d’un populisme à l’état pur estampillé en lettre d’or d’un sentimentalisme hors pair détruisant tout sur son passage…
Cette déferlante populiste rendrait en prime, ses adorateurs forcenés symptomatiquement épris de cécité notable et un manque incommensurable de discernement atteignant instantanément, vraisemblablement son paroxysme le plus parfait…
S’avouant et clamant à tue-tête prêts et souhaitant ardemment une nouvelle dictature, tenez-vous bien, tant qu’elle soit menée par le Messie, je veux dire sa Sainteté Kais Saied… Hallucinant tout de même, oubliant ou feignant d’omettre que le salvateur choisi « l’élu » aurait plus de points en commun que de divergences en rapport à la Secte Islamo-fasciste…
Et en contrepartie plus d’hostilité allant au rejet de Madame Moussi, à qui à point nommé lui aurait volé la « vedette », après son long et acharné combat face à la vermine mettant à nu tous les plans sordides…
Tout ce remue ménage, cette euphorie « out of control » ne fût réalisé que pour un seul et unique objectif : la remise en selle de la momie de Carthage, tout le reste n’est que vide sidéral…
Quelques arrestations de façade par ci et par là avaient été opérées des sous-fifres afin de calmer l’ardeur de ce bon peuple… mais désormais, à aucun moment il ne s’est pris à la bête, à la vermine, raison de la décadence d’une civilisation trois fois millénaire…
On ne badine point avec les terroristes et cette longue et interminable attente ne fera que les remettre en selle… avec des sanguinaires, seules les méthodes musclées sont envisageables; point de répit ! Battre le fer tant qu’il est chaud, et non pas leur donner le temps de s’organiser s’adonnant à cœur joie en soudoyant tous les vendus, traîtres et mercenaires… sans oublier, leurs partenaires à l’étranger qui s’attèlent à la tâche afin de mettre pression sur Kais Saied…
La dernière en date, la visite controversée des USA appelant à des élections dans les plus brefs délais, en adoptant au plus vite une ligne de conduite, une feuille de route claire ne laissant point l’incertitude s’installer doucement et durablement…
Quoi de plus sensé permettant une visibilité et de bannir définitivement toutes rumeurs et intox qui pullulent, hélas de partout se déversant dans un océan d’ambiguïté… faisant oublier avec le temps qui passe le prime et ultime combat, tardant désormais à se frayer un chemin…
Elément et mesure dont raffole et s’accommode volontiers KS dans sa quête ultime de narcissisme et l’étendue de son populisme qui ne saurait prendre terme : si du moins, l’extermination de la vermine fût faite ou du moins, dans un premier lieu déclarant la dissolution de tout parti ou association à caractère religieux… histoire de conforter, de rassurer les plus sceptiques dont ma personne…
Entre temps, le frère du Président se mêle des affaires de l’Etat dans l’indifférence la plus totale de ce peuple : tant que l’étendard du Chaab yourid sera dressé tous les écarts de conduite seront permis… Espérons le réveil de ce peuple de son énième torpeur… entre temps espérez, espérez… le temps passe…
A bon entendeur…
(Tribune rédigée le 14/08/2021)