La coordination nationale des enseignants suppléants mène depuis le 20 novembre un boycott des cours et des examens en signe de protestation contre la non régularisation de leur situation.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Chiheb Mosbah, représentant de la coordination a souligné que les enseignants suppléants rejettent la nouvelle formule de contrats proposée par le ministère de l’Education.
« Ces contrats n’ont aucun fondement juridique et il s’agit juste d’une nouvelle mesure prise par le ministère de l’Education pour éviter de s’engager avec les syndicats de l’enseignement de base et du secondaire dans des négociations sur la régularisation de la situation des enseignants suppléants », a-t-il dit.
Dans ce contexte, il a appelé le ministère de tutelle à appliquer l’accord signé en novembre 2022 avec les syndicats pour régulariser la situation des enseignants suppléants et à retirer le nouveau contrat proposé, qui ne leur garantit pas leurs droits.
Le ministère de l’Education avait appelé hier, mercredi 29 novembre, dans un communiqué, les enseignants suppléants à signer les nouveaux contrats disponibles qui prévoient une augmentation de leurs salaires à partir de septembre 2023 à 1250 dinars contre 750 dinars auparavant.
La coordination pourrait recourir au boycott des examens du premier trimestre outre le boycott partiel ou total des cours, si un accord n’est pas trouvé avec le ministère.