Ce jeudi de septembre, quand je suis entrée dans une salle de conférence d’un des hôtels de la capitale pour un séminaire de 3 jours, je ne me doutais pas une seconde de l’impact que cela aurait sur moi et sur les autres participants.
Dans la salle, des coachs, des dirigeants, de hauts-cadres d’entreprises, venus pour devenir encore plus performants mais également un peu plus zen. Notre hôte, Sherif Selim, allait nous plonger dans le bain des « 7 habitudes des gens très efficaces » de Stephen Covey.
Ce que les 7 habitudes enseignent, c’est le moyen d’être plus efficace au quotidien pour que nos priorités soient honorées et nos objectifs deviennent plus accessibles, autant dans notre vie professionnelle que personnelle.
Ces 7 habitudes consistent à ne plus réagir instinctivement aux stimuli ou agressions extérieures mais décider de notre réponse, à avoir une vision claire du résultat qu’on veut obtenir et ce quel que soit le domaine, à donner la priorité aux choses qui sont vraiment importantes, à penser gagnant/gagnant et ne pas « gagner » au détriment de quelqu’un d’autre, à chercher d’abord à comprendre avant de vouloir être compris, à accepter la différence et en faire une force et surtout à investir en soi-même et faire de soi sa priorité
Ce qui m’a le plus marqué dans ce séminaire, c’est de réaliser à quel point nous voyons le monde et les situations à travers nos lunettes très particulières, façonnées par nos croyances et notre vécu. Comment une même chose peut avoir une foule de sens différents pour différentes personnes.
En acceptant de changer de lunettes on s’ouvre à des possibilités qui étaient invisibles jusqu’à la. Nos croyances sont des lunettes qui façonnent nos perceptions et nos réactions.
On a tous quitté cette salle, plus riches, différents, bien décidés à faire les choses différemment.
Sequens, l’équipe qui a ramené les 7 habitudes à Tunis a tellement été épatée par l’impact de ce séminaire sur les participants qu’elle envisage d’en réorganiser un autre au mois de novembre prochain.
Si soudainement, la Tunisie devenait peuplée de gens beaucoup plus efficaces, cela pourrait changer la donne, non ?
S.B