Le collectif pour la légalisation du cannabis (COLEC) a annoncé, ce jeudi 18 avril 2019, avoir finalisé le projet de loi relatif à la production, l’industrialisation, la distribution et la préparation des locaux de vente pour le commerce du cannabis à usage personnel et thérapeutique.
Le collectif a indiqué que 3000 premières autorisations seront attribuées en priorité aux diplômés chômeurs selon les principes d’ancienneté et de discriminations positives. Les régions intérieures du pays seront, de ce fait, privilégiées.
Néanmoins, cette idée de banaliser l’usage d’une telle drogue à des fins purement et faussement réconfortante ne présage rien de bon. Car nos diplômés chômeurs n’ont ni besoin de zatla ni qu’on les caresse dans le sens du poil. Ils ont seulement besoin d’un job, pas d’un abrutissement temporaire.
En revanche, que des milliers de patients souffrant de douleurs chroniques intenses puissent bénéficier d’un peu de cannabis pour soulager leur maux sous un avis médical strict, l’idée est des plus noble.
Le gouvernement examinera, d’ici quelque temps, ce projet de loi mais difficile d’imaginer qu’il l’approuvera.
M.R.