Le Syndicat Tunisien des Radios Libres a diffusé un communiqué dans lequel il exprime ses inquiétudes face aux menaces d’institutions publiques, sans les nommer. Le communiqué est édité à «l’occasion de la troisième célébration de la Journée mondiale de la radio, correspondant au 13 février 2014 et coïncide avec la confirmation de la grève générale des agents et cadres de l’Office National de la Télédiffusion.
Dans ce communiqué, le STRL «félicite le peuple tunisien pour la fête des médias audio qui confirme à travers l’instauration de la liberté d’expression le parcours démocratique de la révolution».
«Bien que les différentes stations en Tunisie ont atteint un niveau respectable sur l’échelle des libertés elles demeurent menacé dans leur existence même par des institutions publiques qui n’hésitent pas à mettre la pression à des fins essentiellement lucratives.
Aujourd’hui les radios associatives assistent à des tentatives pour le retour du monopole public de diffusion par un brouillage intensif des émissions non souhaitées. Par ces décisions illégales les institutions publiques veulent remettre en cause le rôle décisionnel de la nouvelle Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle.
Par conséquent le Syndicat Tunisien des Radios Libres appelle l’ensemble de la société civile à se dresser contre des tentatives pour casser un secteur alternatif et marginaliser son rôle dans la construction d’une société civile tolérante et moderne».
