Le nouveau président du Syndicat des magistrats tunisiens, Aymen Chtiba a estimé que le Conseil supérieur de la magistrature provisoire est devenu une réalité indéniable.
« Le nouveau bureau du Syndicat traitera avec ce conseil et travaillera à défendre les droits et intérêts des magistrats et à chercher à consolider l’indépendance effective de l’autorité judiciaire », a-t-il déclaré à l’agence TAP.
Mais malgré cette acceptation, Chtiba a assuré que le syndicat suivra de près le travail du CSM provisoire, « pour garantir les droits et les intérêts des juges et pousser vers le respect des garanties légales et procédurales, en respectant le droit de la défense et de la confrontation en matière disciplinaire et de travail ».
Il a également souligné que le Syndicat des magistrats tunisiens « n’est pas en conflit avec le pouvoir politique et œuvrera à écarter les magistrats et la magistrature de tout conflit politique ».
A cet effet, il a noté que le syndicat a une ligne claire et cherche à être impartial et à ne pas s’engager dans un conflit politique.