Selon khafeya.net, le « Front de la réforme » (Jebha Al Eslah), serait le premier parti salafiste à avoir vu le jour. « Front de la Réforme » a aussi une page Facebook où on peut lire que les références politiques sont basées sur le Coran et la tradition du Prophète et que l’application de la Chariaa dans tous les domaines de la vie du citoyen est l’une des orientations majeures du « parti ». Ses membres fondateurs auraient été condamnés pour les « actes terroristes » commis sous l’ère de Ben Ali, à la fin des années 80. Le « nouveau parti » serait actuellement présidé par Mohamed Khouja et donnerait une conférence de presse très prochainement.
Selon la même source, « Front de la Réforme » aurait présenté une demande de visa du temps du gouvernement d’Essebsi et qu’elle aurait été refusée.
Une information à prendre avec des pincettes ! Toutefois, il faut rappeler la volonté affichée d’Ennahdha de « légaliser » les partis salafistes, voire extrémistes comme Hezb-Ettahrir. Une volonté répétée à maintes reprises sur les plateaux télés, et notamment très récemment par le ministre délégué chargé du dossier politique, Lotfi Zitoun, au cours du débat télévisé qui l’avait opposé à Oum Zied.
Incapable de les contenir, Ennahdha serait donc prête à faire entrer ces partis dans la légalité pour mieux les gérer, quitte à perdre une bonne partie de son électorat !